1. Laisse moi imaginer
2. Avancer
3. Les Couleurs
4. Déracinés
5. N'oublie jamais
6. Les mémoires qui s'effacent
7. La main sur un fusil
8. Tu cours apres l'amour
9. Tu ne me vois pas
10. Juste pour un instant
11. Le temps ou j'inventais ma vie
12. Tu m'as donné la vie
Nevill: Chant, guitares, textes et musiques
Christophe Van Huffel: Basses, claviers et arrangements
Matthieu Rabaté : Drums
Irene Porcu : Choeurs
David Ladu: Harmonica
Réalisé au Studio 7Love (F) par Christophe Van Huffel
1. LAISSE MOI IMAGINER
Lumières sur la ville
Commencent à s’allumer
Petit bonheur tranquille
A tes côtés
Ma main dans la tienne
Commence à frémir
J’imagine des scènes
Qui te feraient rougir
Suspendues à un fil
Des questions défilent
Est-ce que notre idylle
Sera indélébile ?
Si je suis sûr d’être toujours
A tes côtés quand reviendra le jour
Laisse-moi imaginer que je serai encore
Avec toi à l’aube de mon dernier aurore
Marqué de ton empreinte
Au plus profond de moi
Avec la seule crainte
Qu’est-ce qu’il en restera ?
Si le temps nous préserve
Des tempêtes et des orages
A l’automne de notre vie
M’aimeras-tu encore ?
Notre amour sera-t-il
Toujours aussi fort ?
Si je suis sûr d’être toujours
A tes côtés quand reviendra le jour
Laisse-moi imaginer que je serai encore
Avec toi à l’aube de mon dernier aurore
Je suivrai ton chemin
Je m’accrocherai à ton destin
J’inventerai un univers
Pour conserver ta lumière
Si je suis sûr d’être toujours
A tes côtés quand reviendra le jour
Laisse-moi imaginer que je serai encore
Avec toi à l’aube de mon dernier aurore
2. AVANCER
Trop souvent tu déclines
Tes rêves et tes envies
Tout ce que tu imagines
Pouvoir faire de cette vie
Avant qu’il ne soit trop tard
Tu voudrais écrire les pages de ton histoires
Ne plus courir après des bonheurs illusoires
Avoir le courage d’avancer, d’ouvrir une brèche
Faire sauter ces barrages qui t’empêchent
D’avancer, aller plus loin que ton horizon
Pour avancer , franchir les murs de ta prison
Si le doute et la peur deviennent un peu ton credo
Alors n’écoute que ton cœur et tu iras…
Beaucoup plus loin
Trop souvent on te brise
Trop souvent tu t’enlises
On te fais jouer tous ces rôles
Qui pèsent trop lourds sur tes épaules
Avant qu’il ne soit trop tard
Ravive cette flamme qui meure au fond de toi
Ne laisse pas le hasard t’emporter n’importe où
Et si ta renaissance est faite de souffrance
T’auras appris qu’il faut tenter sa chance
Pour avancer, aller plus loin que ton horizon
Pour avancer , franchir les murs de ta prison
Si le doute et la peur deviennent un peu ton credo
Alors n’écoute que ton cœur et tu iras…
Beaucoup plus loin
Oublie le mot « Facile »
N’attends pas le temps des regrets
Même si la vie n’est pas docile
N’oublie jamais de dire qui tu es
Pour avancer, aller plus loin que ton horizon
Pour avancer , franchir les murs de ta prison
Si le doute et la peur deviennent un peu ton credo
Alors n’écoute que ton cœur et tu iras…
Beaucoup plus loin
Pour avancer, aller plus loin que ton horizon
Pour avancer , franchir les murs trop hauts de ta prison
Pour avancer
Pour avancer
Pour avancer
3. LES COULEURS
Si le rouge habille si bien l’amour
Le gris me poursuivait tous les jours
Et le vert symbole de l’espérance
Comme le noir certains soirs celui de mes errances
Peu à peu les teintes opalines
Avaient perdu leur éclat d’origine
Blanche la couleur de mes nuits
Avant que tu me dises oui
Azur la couleur de mon ciel
Depuis que je suis au pluriel
Comme les teintes qui s’imposent
Sur un tableau que l’on compose
Peu à peu toutes les nuances
Ont ressurgis comme une évidence
J’ai retrouvé les couleurs
Que je croyais ne plus exister
Tu as réinventé la lumière
Illuminé mon univers
Pâles les rayons du soleil
Sombres les couleurs d’un pastel
Fades les couleurs d’un Mirò
Depuis que j’ai goûté à ta peau
Comme le jour que j’ai découvert
A l’instant de ma naissance
Je savoure cette lueur salutaire
Qui est entrée dans mon existence
J’ai retrouvé les couleurs
Que je croyais ne plus exister
Tu as réinventé la lumière
Illuminé mon univers
Avant toi je vivais
En noir et blanc, dans le néant
Avec toi l’obscurité
S’en est allée
S’en est allée
J’ai retrouvé les couleurs
Que je croyais ne plus exister
Tu as réinventé la lumière
Illuminé mon univers
4. DERACINES
Ils sont venus de loin
Pour fuir la folie
Oublier les cris
Qui déchiraient la nuit
Oublier les armes
Qui volaient des vies
Oublier les larmes
Versées sur des amis
Pour venir ici, ils ont tout donné
Leur maison, leur famille il les ont abandonnés
Pour venir ici ils n’ont rien emporté
Que quelques guenilles et une âme meurtrie
Déracinés
Loin de pierres qui les ont vu grandir
Déracinés
Loin de la terre où ils voulaient mourir
Déracinés
Au delà des mers
Ils leur reste encore
Des parents, des enfants
Sont-ils déjà morts ?
Une photo jaunie
Un peu chiffonnée
Leur rappelle ceux
Qu’ils ne peuvent oublier
Ce qu’ils avaient construit durant tout une vie
Ne sera désormais plus que des souvenirs
Quand ils sont partis ils n’avaient dans le cœur
Que l’espoir de trouver un peu d’amour ailleurs
Déracinés
Loin de pierres qui les ont vu grandir
Déracinés
Loin de la terre où ils voulaient mourir
Déracinés
Ils cherchaient
Un peu d’amitié pour se réchauffer
Ils n’ont trouvé
Que de la méfiance pour leur différence
Déracinés
Loin de pierres qui les ont vu grandir
Déracinés
Loin de la terre où ils voulaient mourir
Déracinés
Loin de la vie qu'ils rêvaient de bâtir
Déracinés
5. N’OUBLIE JAMAIS
Puisque l’espoir un peu fou
D’un chemin long et tranquille
Est devenu de plus en plus flou
Que ce soir je pars en exil
Puisque la vie nous a gâché
Sans que l’on ne voie rien venir
Puisque l’amour nous a lâché
Sans qu’on ait pu le retenir
Avant de partir
Je voudrais encore te dire
N’oublie jamais
Que l’on s’est aimé
Que nos corps se sont serrés
Pour un enfant que l’on a fait
Qui nous ressemble à tout jamais
Mes lendemains seront sans toi
Mes matins un peu plus froid
Y avait-il encore un sens
A ne sauver que les apparences
Jusqu’au bout je me serais battu
Si j’avais eu au fonde moi
La certitude de retrouver la foi
En ces sentiments qui se sont perdus
Je voudrais te dire
Avant que l’on se déchire
N’oublie jamais
Que l’on s’est aimé
Que nos corps se sont serrés
Pour un enfant que l’on a fait
Qui nous ressemble à tout jamais
Puisque qu’auhourd’hui
Nos routes se séparent
Puisque aujourd’hui il est trop tard
Garde en toi tout ce que je t’ai donné
Ne me le rends jamais
N’oublie jamais
Que l’on s’est aimé
Que nos corps se sont serrés
Pour un enfant que l’on a fait
Qui nous ressemble à tout jamais
6. LES MEMOIRES QUI S’EFFACENT
On m’a donné sûrement un peu plus
Que ceux qui errent jour et nuit dans la rue
Fierté perdue dans la dope ou l’alcool
Vivant de rien, dormant dans les sous-sol
Dans ce monde qui les délaisse
Sans avenir, sans amour et sans promesses
J’en entends dire qu’ils ont joué avec le feu
Qu’on ne peut plus rien pour eux
Mais qu’on me garde de rester de glace
Face aux mémoires qui s’effacent
Peu à peu , ici ou ailleurs
Quand un homme meurt seul et sans amour
C’est moi qui meurt à mon tour
De l’insolence de notre indifférence
On le sait, la vie n’est pas tendre
On me dit souvent prends ce que tu peux prendre
Soit pas idiot on te fera pas de cadeaux
Allège un peu ton fardeau
Porter sur moi toute la misère de la terre
J’en demande pas tant mais j’entends leur murmure
Et tant que le sang coulera dans mes artères
J’oublierai pas cers âmes qu’on emmure
Mais qu’on me garde de rester de glace
Face aux mémoires qui s’effacent
Peu à peu , ici ou ailleurs
Quand un homme meurt seul et sans amour
C’est moi qui meurt à mon tour
De l’insolence de notre indifférence
Quand une main
Sur tend sur le trottoir
Cherchant les regards en vain
De ceux qui ne veulent pas la voir
Pour un peu d’argent
De quoi manger décemment
Tu me dis « c’est le destin
On ne peut rien pour ceux qui n’ont rien »
Mais qu’on me garde de rester de glace
Face aux mémoires qui s’effacent
Peu à peu , ici ou ailleurs
Quand un homme meurt seul et sans amour
C’est moi qui meurt à mon tour
De l’insolence de notre indifférence
7. LA MAIN SUR UN FUSIL
Soldat de fortune dans une armée en guerre
On m’a donné un fusil, appris à m’en servir
On m’a dit la cause est juste, et qu’il fallait faire
Sans réfléchir à ce qu’on allait me dire
Qu’on vive qu’on meurt n’a aucune importance
Pour ceux qui calculent nos avances
Nous ne sommes que des pions sur un échiquier
Ce sont les fous qui sont en train de jouer
Un ciel en feu, des tours qui tombent
Ont fait de moi un soldat, un justicier
Parti à l’autre bout du monde
Pour apporter une liberté sous-disant espérée
Les rivières couleront encore après notre mort
On ne changera rien à la vie
Je ne suis qu’une fourmi la main sur un fusil
Pour ceux qui nous ont menti
Milliards d’années pour faire des montagnes
Milliards de morts enterrés sous nos pieds
Milliards de vies vécues pour rien
Des existences qui ont tant donné
Du Sud au Nord, de Paris à Singapour
Les même joies pour un nouveau-né
La même façon de parler d’amour
Les même deuils pour ceux qui s’en sont allé
Je pense à tout ça au fond de mon désert
Entouré des amis que l’ont m’avait promis
Qui ont comme passe-temps favori
La fabrication de bombes qu’ils jettent sous nos
camions
Les rivières couleront encore après notre mort
On ne changera rien à la vie
Je ne suis qu’une fourmi la main sur un fusil
Pour ceux qui nous ont menti
Je me dis qu’on jour quand tout sera fini
On pourra faire nos valises, reprendre nos vies
A moins qu’on nous l’aie déjà prise
A moins qu’on nous l’aie déjà prise
Les rivières couleront encore après notre mort
On ne changera rien à la vie
Je ne suis qu’une fourmi la main sur un fusil
Pour ceux qui nous ont menti
8. TU COURS APRES L’AMOUR
Tu roules plus vite que le vent
Beaucoup plus vite que le temps
Juste un soucis en te levant
Celui de gagner beaucoup d’agent
En écrasant sur ton passage
Tout ce qui pourrait te faire de l’ombrage
Ta Ferrari est bien vue
Quand tu descends l’avenue
Tes Ray Bans déshabillent les filles
Que tu voudrais mettre dans ton lit
Le seul amour que tu reçois encore
Je crois qu’il passe par la caisse d’abord
Et de Paris à Montréal
En hôtels cinq étoiles
De rendez-vous en rendez-vous
En verres d’alcool pour tenir le coup
Tu cours après l’amour
Après celle qui changerait tes nuits en jours
Tu cours après l’amour depuis toujours
Va vérifier sur tes écrans
La position de tes comptes bancaires
Va vérifier on sait jamais
Si le marché de l’or se casse la gueule par terre
Vois tu vois j’ai pas un rond
Mais j’ai le rire des vivants
Et de Paris à Montréal
En hôtels cinq étoiles
De rendez-vous en rendez-vous
En verres d’alcool pour tenir le coup
Tu cours après l’amour
Après celle qui changerait tes nuits en jours
Tu cours après l’amour depuis toujours
Un jour fatal, tu finira
Un peu plus tôt que es autres sûrement
D’un arrêt du cœur on te mettra
Dans une belle caisse de bois blanc
Capitonnée avec tes billets
Tu auras l’éternité pour les dépenser
Et de Paris à Montréal
En hôtels cinq étoiles
De rendez-vous en rendez-vous
En verres d’alcool pour tenir le coup
Tu cours après l’amour
Après celle qui changerait tes nuits en jours
Tu cours après l’amour depuis toujours
9. TU NE ME VOIS PAS
Depuis que je t’ai croisée l’autre jour dans la rue
Avec ton joli sourire, ta jupe fendue
Cette lumière si douce qui se dégage de ton regard
Je crois que tu m’as plongé dans un sacré traquenard
Depuis je n’ai de cesse pour me faire remarquer
Pour que tu t’intéresses à ma personne
Mais rien n’y fait, il y a sûrement maldonne
Tu ne vois pas tout ce que je fais pour te gagner
Tu ne me vois pas
Tu ne me vois pas
Je rame, je fais des efforts
Pour gagner ton âme et ton corps
Mais toi tu ne me vois pas
Je me suis looké Harley, branché cuir
Pour éveiller en toi le désir
Cent fois devant toi je suis passé
Malgré le bruit tu ne m’a jamais regardé
Je t’ai fait livrer des bouquets de fleurs
Sans le moindre mot, pour que tu devines
Qu’elles venaient de moi, que j’attendais mon heure
J’ai vu les fleurs sur le balcon de la voisine
Tu ne me vois pas
Tu ne me vois pas
Je rame, je fais des efforts
Pour gagner ton âme et ton corps
Mais toi tu ne me vois pas
Depuis des mois j’ai tout essayé
Du Latin lover au rocker
Je commence à m’essouffler
Aurais-je commis des erreurs
Je ne sais plus quoi faire
Je ne sais plus quoi faire pour te plaire
Tu ne me vois pas
Tu ne me vois pas
Je rame, je fais des efforts
Pour gagner ton âme et ton corps
Mais toi tu ne me vois pas
10. JUSTE POUR UN INSTANT
Tu peux compter sur moi
Pour te dire à mi-voix
Tous les mots tendres
Que tu as envie d’entendre
Je voudrais te serrer
Au creux de mes bras
Te serrer te toucher
Sans contrainte, ni contrat
Quand la magie oprère
Nous emporte loin des galères
Des réalités mornes
Des sentiments que l’on écorne
Juste pour un instant
Te faire oublier
Ton passé, ton présent
Juste rêver
Oh juste, pour un instant
Rêver
Parfois je me demande
Si le bonheur existe
Si ce n’est pas qu’une légende
Qu’on raconte aux gens tristes
Mais quand ton regard
Attise le fond de mes yeux
Quand la douceur m’égare
Qu’en moi tu mets le feu
Quand parfois tu m’envoûtes
Ne serait-ce qu’on moment
Je t’avoue que mes doutes
S’envolent aux quatre vents
Juste pour un instant
Te faire oublier
Ton passé, ton présent
Juste rêver
Oh juste, pour un instant
Rêver
Je ne voudrais pas qu’on finisse
Au fond d’un abysse
Je ne veux que des moments doux
Par lesquels on oublie tout
Juste pour un instant
Te faire oublier
Ton passé, ton présent
Juste rêver
Oh juste, pour un instant
Rêver
11. LE TEMPS OU J’INVENTAIS
MA VIE
Il y avait une maison au bout d’un chemin
Un chemin qui ne menait à rien
Des odeurs de fleurs au printemps
En hiver un manteau blanc
Il y avait autant de sourires Que de visages
De départs, que de voyages
Dans les wagons de notre imagination
On était qu’à l’aube d’une vie
Dont on ne savait encore rien
Ni comment jouer la partie
Ni les règles, ni notre destin
Mais que reste-t-il aujourd’hui
Du temps où j’inventais ma vie
Il n’en reste que des cendres
Que le temps s’est chargée d’épendre
Dans le vent
On affrontais tous les dangers
On se prenait pour des héros
Même si on se relevait toujours
Quand on mourrait pour de faux
Rien n’avait vraiment d’importance
On s’inventais des tas d’histoire
On ne connaissais pas encore la chance
Que nous avions de les croire
C’était l’image d’une carte postale
Le calme d’une nuit qui s’installe
La douceur de l’innocence La candeur de l’ignorance
Cet univers s’est éloigné
Peu à peu au fil des années
Et quand je ne supporte plus cet exil
Je rêve de retraverser l’écran
Me retrouver résident
De cette terre d’asile
Mais que reste-t-il aujourd’hui
Du temps où j’inventais ma vie
Il n’en reste que des cendres
Que le temps s’est chargée d’épendre
Dans le vent
12. TU M’AS DONNE LA VIE
La vie s’est calmée
Les secondes sont figées
Le soleil apaisant
En ce soir de printemps
Caresse les arbres en fleur
Et te donne du courage
Pour ne pas manquer l’heure
De ton dernier voyage
On se dit les mots
Qu’on ne s’est pas dit plus tôt
Ces mots qui ne coûtent rien
Et qui font tant de bien
Est-ce par trop de pudeur
Qu’on en a eu si peur
Est-ce que les masques ne tombent
Qu’au bord d’une tombe
Tu m’as donné la vie
Ce soir pour toi elle finit
J’ai bien compris qu’il faut dire « Je t’aime » à ceux qui sont vivants
J’ai bien compris la logique du temps
Tu fermes les yeux
Sur ce monde et sur ceux
Qui t’ont rendu heureux
Jusqu’au dernier instant
Tu leur souris encore
Une dernière fois
Tu leur souris encore
Et puis tu t’endors
Tu m’as donné la vie
Ce soir pour toi elle finit
J’ai bien compris qu’il faut dire « Je t’aime » à ceux qui sont vivants
J’ai bien compris la logique du temps
Il y en a qui partent Dans la douleur et la haine
D’autres comme toi Entourés de ceux qui les aime
On ne sait jamais Ni le jour, ni l’endroit
C’est notre vie et pourtant On ne choisit pas
Tu m’as donné la vie
Ce soir pour toi elle finit
J’ai bien compris qu’il faut dire « Je t’aime » à ceux qui sont vivants
J’ai bien compris la logique du temps
Tu m’as donné la vie
Ce soir pour toi elle finit
Et quand bien meme, laisse moi encore te dire
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime